Menacé d’expulsion, l’artiste peintre René Bokoul entendu par le tribunal administratif de Limoges

Article de Coralie Zarb paru dans le journal Le Populaire – Le 31 janvier 2019.

L’artiste peintre René Bokoul, installé dans le pays de Saint-Junien en Haute-Vienne, menacé d’expulsion, a expliqué sa situation au tribunal administratif, ce jeudi 31 janvier.
Selon l’arrêt rendu par la préfecture le 13 décembre 2018 lui ordonnant de quitter le territoire français, « Mahoungou Leticia Paterne ne justifie pas disposer de lien particulièrement intense sur le territoire français […] ».
Lire la suite sur https://www.lepopulaire.fr/limoges/justice/2019/01/31/menace-d-expulsion-l-artiste-peintre-rene-bokoul-entendu-par-le-tribunal-administratif-de-limoges_13124311.html

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Soirée coupé décalé – au profit du collectif « Accueillir à Felletin » – Samedi 2 Février 2018 – à partir de 19H

Samedi 2 février
à La Petite Maison Rouge, 3 rue des Ateliers, 23500 Felletin,
Soirée coupé décalé (et autre musiques dansantes).
Buffet à partir de 19h00 suivi de la soirée dansante!!
DJ participatif ouvert!!
Prix libre : bénéfice pour le collectif « accueillir à Felletin »

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Contre la connerie administrative, soutien à René Bokoul menacé d’expulsion

Article publié le 28 janvier 2019 sur Labogue.info

Rendez-vous au tri­bu­nal admi­nis­tra­tif (1, cours Vergnaud, Limoges), jeudi 31 jan­vier 2019 à 11 heures, en sou­tien à René Bokoul sous le coup d’une obli­ga­tion de quit­ter le ter­ri­toire fran­çais (OQTF).

L’artiste congolais René Bokoul, réfugié dans le Limousin depuis des années, est menacé d’expulsion.

René Bokoul, originaire du Congo, est arrivé en France en 2012. Il s’est installé à Limoges puis à Saint-Junien et il expose régulièrement ses toiles dans la région et intervient dans les écoles. Jusqu’ici, entre 2013 et 2016, il disposait d’une carte de séjour dite « compétence et talent », un titre de séjour plutôt rare dédié aux personnes ayant des « compétences et des talents et dont le projet contribue au développement économique de la France et de leur pays d’origine », comme le décrit le ministère de l’Intérieur sur son site internet.
René Bokoul avait demandé le droit d’asile, sur les conseils de la préfecture, pour voyager plus facilement à l’étranger. Il a été débouté de sa demande, et la préfecture le somme maintenant de quitter le territoire français.

Contre la connerie administrative de la « douce France », pour la liberté de circulation, en soutien à René Bokoul,

Rendez-vous au tribunal administratif (1, cours Vergnaud, Limoges), jeudi 31 janvier 2019 à 11 heures

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Abdel, le Soudanais de Faux-la-Montagne, a obtenu le statut de réfugié

Article et reportage du JT du 19/20 de France 3 Limousin du 21/01/2019.

Durant des mois, un comité de soutien s’est battu pour qu’Abdel, exilé soudanais, soit autorisé à demander l’asile en France. En octobre, le tribunal administratif a ordonné à la préfecture de la Creuse d’instruire son dossier. Aujourd’hui, Abdel est officiellement réfugié…
La suite sur https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/creuse/abdel-soudanais-faux-montagne-obtenu-statut-refugie-1610561.html

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ABDEL OBTIENT L’ASILE – communiqué du 20 janvier 2019

Depuis la commune de Faux-la-Montagne et depuis la Montagne limousine

ABDEL OBTIENT L’ASILE

Le 21 septembre dernier, la préfecture de la Creuse tentait une nouvelle fois d’expulser (« transférer » dans le langage administratif qui s’impose pour masquer la violence des situations ainsi créées) Abdel, jeune Soudanais vivant à Faux-la-Montagne depuis presque un an.

Malgré la mobilisation de nombreux habitants encore une fois obligés de descendre dans la rue pour défendre les valeurs fondamentales de fraternité et de solidarité sans cesse bafouées par la politique migratoire du Gouvernement appliquée avec une particulière dureté et même cruauté par la préfecture de la Creuse, Abdel était ce jour-là embarqué pour le centre de rétention de Palaiseau, après gazage des citoyens rassemblés autour de la gendarmerie.

Occupant la mairie de Guéret, les soutiens d’Abdel parvenaient enfin, après d’interminables négociations, à arracher un rendez-vous avec Olivier Maurel, secrétaire général de la préfecture. Cette rencontre s’est avérée inutile puisqu’il était hors de question pour ce dernier d’entrer dans une quelconque discussion avec les membres de la délégation.

Devant leur obstination à ne pas quitter les lieux sans avoir obtenu une réponse positive à leur demande, il finissait par les faire expulser manu militari et avec l’aide de chiens policiers.

Cette demande était pourtant simple : permettre à un jeune exilé soudanais, ayant fui un régime génocidaire, ses geôles et ses tortures, de pouvoir enfin demander l’asile en France, pays où il avait créé des liens et commencé une nouvelle vie, soutenu par une population accueillante.

Cet accès à la procédure d’asile, la préfète et le secrétaire général de la préfecture avaient le pouvoir de le lui donner. Mais, malgré les demandes réitérées depuis plusieurs mois en particulier par le conseil municipal de Faux-la-Montagne et son maire, l’application de la « loi » était sans cesse invoquée pour le refuser à Abdel. Pourtant, cette « loi » donne tout pouvoir aux autorités françaises pour examiner toutes les demandes d’asile qui lui sont faites. La préfecture, au soir du transfert en centre de rétention, se sentait même dans l’obligation de se fendre d’un communiqué de presse comminatoire, indiquant qu’il n’y avait « aucune raison de dispenser ce ressortissant soudanais » de sa « réadmission vers l’Italie » « seule compétente désormais » et qu’un retour sur le territoire après transfert constituait désormais « un délit puni de trois ans d’emprisonnement ».

Au lieu de cela, deux semaines plus tard, le 3 octobre, le Tribunal Administratif de Limoges jugeait que « le refus d’enregistrer la demande » constituait « une atteinte grave et manifestement illégale » au droit d’Abdel « constitutionnellement garanti de solliciter le statut de réfugié » et enjoignait à la préfète « d’enregistrer la demande d’asile […] dans un délai de huit jours ».

Reçu en préfecture de la Creuse le 11 octobre pour se voir remettre le dossier de demande d’asile, Abdel déposait ce dossier complet le 30 octobre à l’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et des Apatrides) où il était reçu en entretien le 5 décembre.

Suite à cette procédure, Abdel vient de recevoir la décision du Directeur général de l’OFPRA lui reconnaissant la qualité de réfugié, le plaçant sous la protection juridique et administrative de l’Office et lui donnant accès à un titre de séjour de 10 ans et à l’autorisation de travailler.

Abdel va ainsi pouvoir suivre la formation de charpentier qu’il souhaite et tenter d’obtenir le CAP lui permettant d’accéder à un métier qualifié.

Il va aussi pouvoir mener une vie moins faite d’angoisses.

Mais cela, il aurait pu en bénéficier dès le mois de mars 2018 si l’administration préfectorale ne s’était pas entêtée dans ses décisions illégales et inhumaines. Ainsi, pendant presque une année supplémentaire, il a vécu dans l’angoisse permanente, sans pouvoir ni se former, ni travailler pour assurer dignement sa subsistance. Pendant cette année, à l’instar de beaucoup d’autres, il se serait retrouvé à la rue sans la solidarité des habitants de Faux-la-Montagne et alentours. Enfin, il a subi l’intense traumatisme d’un emprisonnement en centre de rétention.

Nous estimons que cette opération illégale a coûté au bas mot 55 000 € au contribuable, sans même prendre en considération le temps consacré par les habitants mobilisés à lutter contre des mesures iniques. Du temps qui aurait été tellement mieux employé à développer le réseau social d’Abdel et des personnes dans la même situation que lui. De l’argent qui, pour un coût bien moindre, aurait permis de financer des cours de français, des formations qualifiantes et tout le soutien nécessaire à des jeunes isolés avant qu’ils puissent trouver leur autonomie.

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Solidarité avec les 7 de Briançon

Dimanche 16 décembre 2018, l’assemblée d’habitants et d’habitantes de la Montagne limousine rassemblée en « comité Montagne » à Faux-la-Montagne, a souhaité apporter son soutien aux sept personnes de Briançon qui ont été condamnées par le tribunal de Gap. Reprenant la banderole qui avait fait le voyage à Gap lors du procès du 8 novembre, elle affirme haut et fort sa solidarité avec les personnes concernées et condamne la tendance de plus en plus nette à la criminalisation de la solidarité qu’incarne le verdict de Gap.

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Les 7 de Briançon lourdement condamné·e·s par le tribunal de Gap

Par Comité de soutien aux 3+4, Anafé, Gisti, La Cimade – Le 13 décembre 2018.

Le 13 décembre 2018, le tribunal correctionnel de Gap a déclaré les 7 de Briançon coupables d’aide à l’entrée sur le territoire d’une personne en situation irrégulière. Si la circonstance aggravante de bande organisée a été abandonnée, la lourdeur des peines prononcées (conformes aux réquisitions du parquet) marque un tournant dangereux dans la répression des personnes solidaires…

Lire la suite sur le site internet du Gisti

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MANIFESTATION MARDI 18 DÉCEMBRE 2018 à 18H – place d’Aine à Limoges – Journée internationale des MigrantEs – Tract du Collectif Chabatz d’Entrar

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JOURNÉE INTERNATIONALE DES MIGRANT-E-S – 18 DÉCEMBRE 18H

Près de 250 organisations et plus de 40 villes se mobilisent pour la liberté de circulation et l’égalité des droits.

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Poétiques du Refuge II – Displaced : femmes en exil – L’héroïque lande – Eymoutiers, mercredi 19 décembre 2018

Eymoutiers, mercredi 19 décembre 2018

salle d’exposition de la mairie d’Eymoutiers
17 heures – 18 heures : Displaced : femmes en exil

Projection du travail photographique de Marie Dorigny sur les réfugiées de l’île grecque de Lesbos. Un travail qui rend compte de la condition des femmes réfugiées, de la spécificité des violences qu’elles fuient et qu’elles rencontrent au cours de leur périple vers une terre d’asile. Marie Dorigny témoignera de son expérience et dialoguera avec le public à partir des clichés projetés.
https://www.visapourlimage.com/festival/expositions/displaced-femmes-en-exil
https://www.franceinter.fr/emissions/regardez-voir/regardez-voir-04-septembre-2016

au Cinéma Jean Gabin, à Eymoutiers
18h30-23H : Projection-débat de « L’héroïque lande » (2018, 3h40)
En présence des cinéastes Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval, et du poète Hawad.
Un intermède de 30mn échanges/apéro est prévu à 20h20.

Hiver 2016, la Jungle de Calais est une ville naissante en pleine croissance où vivent près de 12 000 personnes. Au début du printemps, la zone Sud, avec ses commerces, ses rues, ses habitations, sera entièrement détruite. Les habitants expulsés déplacent alors leurs maisons vers la zone Nord, pour s’abriter et continuer à vivre. En automne l’Etat organise le démantèlement définitif de la Jungle. Mais la Jungle est un territoire mutant, une ville monde, une ville du futur ; même détruite, elle renait toujours de ses cendres.
Tourné avec des jeunes gens pris dans le tumulte des guerres, des violences policières, et leurs tentatives de traverser la frontière vers l’Angleterre, L’Héroïque Lande pourrait être un épisode ignoré de l’Odyssée d’Homère.

Bande annonce : https://www.youtube.com/watch?v=Qfcw8dhkj7w
Dossier de presse auquel a contribué le philosophe Jean-Luc Nancy : https://www.shellac-altern.org/file/2330/download?token=JTG0hgh0
Coordination : Dénètem Touam Bona : denetem.kilombo@gmail.com

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